Scarification racial au Bénin

Article : Scarification racial au Bénin
Crédit: Abadjayé Justin
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TRADITION
4 juillet 2024

Scarification racial au Bénin

La scarification raciale est une pratique ancestrale au Bénin, symbolisant l’identité et l’appartenance ethnique. Chaque ethnie, comme les Fon, Yoruba, Peuls, lokpa, loa, waama et Bariba, utilise des motifs spécifiques pour des raisons esthétiques, rituelles et protectrices. Ces marques racontent des histoires personnelles et familiales, et témoignent de la riche diversité culturelle du pays. Malgré leur déclin aujourd’hui, elles restent un héritage précieux de la tradition béninoise.

Scarification chez les ANAGBONOU. 2×5 est un signe porté par les peuples autochtones de Ouidah et en général dans plusieurs régions du sud Bénin, pratiquement ces derniers ont le python royal comme totem et le vénère.
Scarification chez les ANAGBONOU. Les tantes et sages font la cérémonie traditionnelle de scarification des Anagbonou à Ouidah au BENIN. 2×5 est un signe porté par les peuples autochtones de Ouidah et en général dans plusieurs régions du sud Bénin, pratiquement ces derniers ont le python royal comme totem et le vénère.
Ninma est une vendeuse du pain et divers sur le Parc de Djougou au Bénin, elle parle LOKPA, chez eux ces 3 kplékplé ( scarifications) sur son visage s’appelle DOUMA DOUMA en Dendi est juste une signe de beauté qu’elle a faire. Avec l’achat d’une larme plus 300f, elles deviennent belles avec leurs 3 kplékplé de chaque côté de leurs visages. Comme elle beaucoup de jeunes filles le font dans la ville de Djougou.
Maman Ouzefi est une vendeuse sur le Parc de Djougou, les scarifications sur son visage s’appelle KPENZÉ en Dendi. Pour elle c’est une signe de protection et d’identité de sa famille. Nous avons plusieurs ethnies qui constituent plusieurs clans et chacun d’entre eux ont une culture et traditions indigènes différentes.
Foussena (45ans) une vendeuse du fromage sur le Parc de Djougou, le scarification sur son visage s’appelle BALÉ BALÉ en Haoussa. Les Haoussas sont un peuple du Sahel de essentiellement établi au nord du Nigeria, au Cameroun et dans le sud du Niger.

Cette carte d’identité culturelle, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, permet d’identifier le clan ou l’ethnie à laquelle appartient un individu. Plus qu’un signe d’appartenance, elle est également un moyen de protection spirituelle.
La scarification faciale se fait au bas âge entre deux et trois ans, parfois plus tôt ou plus tard. Elle se pratique sans anesthésie et avec un matériel de scarification traditionnelle.

Nous avons plusieurs ethnies qui constituent plusieurs clans et chacun d’entre eux ont des cultures et des traditions différentes.

Anima ISSA (20ans) elle est de Djougou, les longs traits de scarification sur son visage s’appelle KPENZÉ en Dendi et c’est celui de naissance faite dans la famille, par contre les petits sont juste fait pour la beauté. Djougou, BENIN.
ASSOUMA Hamdiath (20ans) elle est de Djougou, le scarification sur son visage s’appelle DOUMA DOUMA en Dendi. Elle a juste fait ça pour sa beauté.
Tayibatou (29ans) est une vendeuse des tapettes et vêtements pour femmes sur le Parc de Djougou, le scarification sur son visage s’appelle BÉLÉ en Dendi. Elle est Tchienti de Pontinga, ceux sont des ethnies venus du Burkina Faso. Nous avons plusieurs ethnies qui constituent plusieurs clans et chacun d’entre eux ont une culture et traditions indigènes différentes.
Hasiath, elle est de Djougou, le scarification sur son visage s’appelle MANDÈ en Dendi. Ces parents lui ont fait ça depuis son enfance, et c’est lié à leurs traditions familiales. Elle a dit que ça la protège et également démontre d’où elle vient. Djougou, BENIN.
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© Abadjayé Justin Sodogandji 📍 Djougou-Bénin

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